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Interview de l'écrivain poétesse kabyle Nadya Benamar

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Aprés la sortie récente de son livre "tatouage…com Un soleil à l'aurore", nous nous sommes rapproché de Nadya Benamar l'écrivain poétesse kabyle. Elle a bien voulu répondre à toutes nos questions. Ci-dessous l'entretien complet. Amaz-ling: Vous vivez depuis assez longtemps à Oran, loin de votre région natale (la Kabylie), Nadya Benamar  : C’est vrai que ma Kabylie  me manque terriblement même si elle ne quitte pas mon esprit une seconde, mais je me suis faite un objectif en me lançant un défi ou plutôt un engagement : celui de la voir, de l’aimer et de la défendre mieux encore de l’extérieur ! Et puis je pense que le vrai dépaysement est  de rompre avec ses traditions et ses siens, ce que moi je n’ai pas fait  ! Au début oui, c’est  mentir un peu de vous dire que le sifflement du train  de l’année 1981 ne m’avait pas marquée ou plutôt bien tatouée jusqu’ au fond de mon âme, un déchirement s’entendait de mes entrailles sur les rails qui m’em...

Le Prix du roman amazigh UNGAL décerné à l'écrivaine Rachida Bensidhoum

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  Le prix du concours du roman amazigh "ungal", dans sa premiére édition vient d'être décerné ce mardi 7 juin 2022 à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, à la romancière Rachida Bensidhoum. Cette belle et louable initiative est organisée par la Direction de la Culture et des Arts, l'APW de Tizi Ouzou ainsi que l'association "Itran n Usirem". Ont pris part à cette cérémonie historique, de nombreuses personnalités de la culture et du domaine amazigh à l'instar de Nabila Goumeziane Directrice de la Culture, Said Chemakh, Med Akli Salhi, Nadia Berdous, Amar Laoufi et Takfarinas Nait Chabane tous enseignants universitaires. La lauréate a émergé parmi une dizaine d'auteurs qui n'ont pas démérité. Elle semble très fière de sa distinction et doublement contente. Primo,  ses efforts et son don de romancière sont bien récompensés. Secondo, son nom se joint à celui du pionnier de la littérature amazigh, l'auteur de "Lwali n we...

Nathalie Dylag, une jeune polonaise passionnée par la culture amazighe

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Elle écrit, parle et chante en kabyle Je m'appelle Nathalie, je suis polonaise et passionnée par la culture amazighe depuis l'année 2003. Tout a commencé lorsqu'un collègue de mon père m'a parlé de la Kabylie. Celui-ci, fils d'un ingénieur polonais, a passé 5 ans de son adolescence en Algérie dans les années 70. Il a vécu à Alger, mais ses parents lui on fait découvrir Tamurt n Leqbayel. Lorsque j'ai entendu son récit, j'avais 13 ans. J'ai aussitôt éprouvé l'attirance vers cette région où les montagnes côtoient la mer. Je me suis renseignée sur Internet à propos d'Imazighen. Plus je lisais, plus j'étais fascinée par ce peuple à l'histoire plurimillénaire. Quelques années plus tard, j'ai entendu la chanson Tiɣri n taǧǧalt de Matoub Lounes . La sonorité de Tutlayt Taqbaylit m'a émerveillée. J'ai décidé de l'apprendre. Tâche compliquée lorsqu'on vit en Pologne, où la culture amazighe est méconnue. Trouver des ressources p...