Interview de l'écrivain poétesse kabyle Nadya Benamar

Aprés la sortie récente de son livre "tatouage…com Un soleil à l'aurore", nous nous sommes rapproché de Nadya Benamar l'écrivain poétesse kabyle. Elle a bien voulu répondre à toutes nos questions. Ci-dessous l'entretien complet.
L'écrivain poétesse Nadya Benamar

Amaz-ling: Vous vivez depuis assez longtemps à Oran, loin de votre région natale (la Kabylie),

Nadya Benamar : C’est vrai que ma Kabylie  me manque terriblement même si elle ne quitte pas mon esprit une seconde, mais je me suis faite un objectif en me lançant un défi ou plutôt un engagement : celui de la voir, de l’aimer et de la défendre mieux encore de l’extérieur ! Et puis je pense que le vrai dépaysement est  de rompre avec ses traditions et ses siens, ce que moi je n’ai pas fait !

Au début oui, c’est  mentir un peu de vous dire que le sifflement du train  de l’année 1981 ne m’avait pas marquée ou plutôt bien tatouée jusqu’ au fond de mon âme, un déchirement s’entendait de mes entrailles sur les rails qui m’emmenaient en grinçant vers une toute nouvelle vie encore inconnue.

Amaz-ling: Voudriez-vous nous en parler davantage?

Nadya Benamar : C’est en nourrissant quotidiennement ma soif avec des nouveautés et en révolutionnant ma culture  loin de ma ville natale  qui fait qu’il y est ce dépassement… un dépaysement, s’il y en a eu bien un ! J’avoue encore aujourd’hui que je m'adapte progressivement â cette méthode du dépassement. 

Ma substance de vie est que je ne suis pas en conflit avec moi-même ni avec  les autres, tout en tenant à ma position que je qualifie de juste et de sainteté,  sans finir dans une intime conviction concernant mes traditions ancestrales  extrêmes et ma langue maternelle; malgré des troubles parfois amers, je n’en sortais que victorieuse. 

J’essaye d’enthousiasmer mes aspirations et mes convictions envers les autres avec respect. Mon identité à elle seule me donne force et sa pleine valeur là où je suis ! Tout de suite en mettant mes pieds sur le sol oranais, cette ville antique  d Ihran  « lions »  je me suis   ressaisie pour ne pas me perdre dans le sommeil du bercement de sa brise marine et la douce mélodie des sirènes.

En  fait  Oran a fait naître en moi d’autres inspirations insoupçonnées, je crois même que c’est grâce à cet éloignement de ma ville natale qui a fait le déclenchement  d’autres bourgeons multiples  au bout de ma plume, donc à toute chose le mal est bon! Rire

Voilà que je me situe  entre deux fenêtres, celle de ma kabylie , ma ville natale et celle de ma ville adoptive. C’ est ce qui  manifeste en moi un souffle d’air pur de ma terre et le parfum exotique des algues maritimes pour ainsi dire développer mes instincts dans mes moments de raisonnements ou de détentes que pénètrent des rêves tels des rayons de lumière, visitant le romantisme entre mes paupières mi-closes ! Je suis toujours restée, et fraîchement attachée à mon cordon ombilical ! 

Amaz-ling: Que représente pour vous l'association oranaise Numidia de culture amazighe?

Nadya Benamar : J’ai découvert l’association Numidya en 1997, lors de mon hospitalisation à la clinique Hamou Boutlélis ex Cougnot.  J’étais là-bas pour une intervention chirurgicale, et c’était bien là que Rachid et Nacer (deux infirmiers Kabyles) m’avaient parlé de l’existence de Numidya. 

Appuyée sur une canne, une semaine après ma sortie de la clinique,  j’ai fait le chemin de la vieille mosquée pour retrouver le siège de cette dernière ainsi que tous les grands et anciens militants  de la juste cause, parmi eux Abdellah Hamane, paix à son âme et Djamal Benaouf, auxquels d’ailleurs  je rends un grand hommage. 

Numidya est le poumon d’oxygène de tamazight di Wehran, elle fait un travail colossal pour la promotion de la langue  et de la culture Amazigh. Et c’était là que j’ai renoué avec ma plume !

Association Numidia d'Oran

Amaz-ling: Qu'est-ce que l'identité algérienne pour vous? 

Nadya Benamar : Cette identité reste indéfinie aux yeux de toute son histoire: où est mon vrai moi?

Amaz-ling: Quand avez-vous commencé à écrire des poèmes ? 

 a- En langue française

Nadya Benamar : Je crois que mon premier habit après avoir ouvert les yeux sur la vie c’est le frisson poétique, tel un duvet sur ma peau qui durcissait de jour en jour pour devenir ainsi dire une carapace ! Oui c’est vrai que j’ai commencé très jeune cet exercice poétique et comme l’appétit ne vient qu’en mangeant, plus j’écris et mieux c’est.

« La poésie pour moi est d’abord un coup de foudre, puis devenue une habitude avant qu’elle devienne une passion » Et si vous me demandez d’où me vient l’inspiration je vous dirais que Mon inspiration poétique peut me venir de n’importe quoi, un simple mot entendu dans une discussion ou rencontré ailleurs entre les lignes de mes lectures peut m' émouvoir en m'attirant dans ce monde merveilleux de vers et de poésie!

Quand mon subconscient est en éveil, j’essaye de percer l’enveloppe de la "vie" ? Pour composer un poème, je ne choisis  jamais d’avance mes sujets, ni le thème, ni la forme ni la structure du poème, je me laisse pousser par les vents qui soufflent dans ma tête, pour libérer la parole entre maux et mots jusqu’à l’épuisement.

En fait, j’ai toujours confiance en ma muse qui me dicte ce que ma main trace. Franchement, Je ne m’en souviens pas exactement de mon premier poème écrit en Français  mais je me rappelle bien du lieu. 

« C’était sous l’ombre du figuier que je déchiffrais à peine Lamartine et Hugo, à ceux-là, s’ajoutaient les vers de Si Mohand, que, franchement je ne comprenais pas à l’époque mais, que je trouvais tout de même très beaux, parce qu’ils  sortaient en doux chuchotements de la bouche de ma mère, paix à son âme. 

J’étais encore enfant quand elle m’apprenait à caresser la saveur du verbe. J’ai humé tant de fois la senteur et l’ivresse magique des moments que je passais à l’écouter.

Le poème avant tout n’est pas que des mots, ce sont des émotions que j’ai trouvé entre les bras de ma mère.

Chaque jour je m’entrainais, et plus je m’entrainais plus j’étais entrainée par son odeur comme une abeille par une fleur, qui me nourrissait sans jamais m assouvir. J’avais surtout hâte de grandir pour mieux comprendre et découvrir toute cette saveur poétique, qui m’amusait au début, me séduisait par la suite et me plongeait dans une grande mélancolie rêveuse sans fin et en une méditation profonde et interminable par la suite…

Amaz-ling: En langue amazighe (kabyle) ?

Nadya Benamar : Je dirais avec toute modestie que c’est à Oran que je me suis  essayée à la composition bilingue avec beaucoup de réussite, aussi bien dans la langue d’emprunt que celle de ma langue maternelle. Oran, la capitale de l’ouest du pays m’a ouvert ses bras dans un même dynamisme d’éclat et d’extase poétique, mais cette fois-ci c’est dans ma langue maternelle Taqbaylit  que je fais appel aux miens en sorte  de murmures ou  de cris nostalgiques. 

Malgré la longue distance qui me séparait de ma montagne, je la voyais si courte et si prête de moi  à travers mes pulsations. Les arcades d’Oran m’accueillirent telle une cascade pour continuer mon parcours de réflexion sur mon écriture, m’assurèrent mon portrait de poésie moderniste sans toutefois détacher mon regard de l’objet central de mon miroir aux multiples reflets et c’est précisément là que je baigne mon âme et que je ne cesse d’animer pour me séduire. 

Je me faisais tantôt flamme, tantôt vent et tempête et tantôt fragile, douce et câline selon mes états d’âme et mon rythme de valse.

Amaz-ling: Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire?

Nadya Benamar : Effectivement, oui j’ai suivi la cadence du sifflement d’un train se dirigeant vers l’Ouest du pays où le soleil ne se couchait que très tard dans la nuit, vers un destin inconnu, loin de me douter encore du combat à mener, qui m’attendait là-bas, j’avais pris dans mes bagages mon courage, ma dignité, et mon honneur tout en oubliant mon cœur.

Je m’évadais le plus souvent  dans le rêve incendié par l’amour d’un poème sans jamais savoir jusqu’où ira-t-il dans son chemin? C’est lui mon guide comme d’ailleurs cette étoile qui me domine et ne cesse de parler intensément à mon esprit, à mon imagination, « écoute-la » m’avait dit un jour Dilem Ali. Est-ce bien cela le mystère de la vie?


Le catalyseur  de ce revirement linguistique en Tamazight, fut l’assassinat de Lounès Matoub en 1998. Cet événement douloureux m’a profondément marquée dans ma chair et mon esprit - comme d’ailleurs - c'était le cas dans tout le pays -, au point de lui dédier mon premier poème “Tighri”. C’était un si beau déclic en moi. Depuis, je taquine le verbe dans la double linguistique. A mon actif, plus de six recueils en français et en kabyle, en attente d’édition.

Amaz-ling: Y a-t-il des gens qui vous y aident ou encouragent? Si oui, qui sont-ils?

Nadya Benamar : Cet état d’esprit résume bien ma trajectoire et ma dévotion à la pratique littéraire. C’est ce qui m’a valu de la reconnaissance dans ce landerneau. Je suis reconnue à chacune de mes participations dans les concours nationaux et internationaux qui m’ont valu le premier prix en Tamazight par Art et culture d'Alger en 2010!

Et plusieurs fois lauréate  à Adrar n Fad et à Akbou, Etoile culturelle qui m’a même rendu hommage en 2020; à Timimoune avec le prix de M. Mammeri 2017 et d’autres un peu partout dans les différentes régions du pays ! Comme j’étais aussi primée en langue Française lors d'un concours de poésie organisé par l’association Anoual France en 2003 ce qui m’a encouragé d'aller toujours de l’avant. 

Comme toutes ces rencontres poétiques ajoutaient bien de la force à mon verbe ! Et cette blessure interne éternelle, cette plaie que porte ma poésie me permet d’écrire, de rester  Kabyle.  C’est grâce aussi à mes amis virtuels qui gardent et qui tiennent à ce que ma bougie reste toujours allumée, je les remercie tous.

Amaz-ling: Vouliez-vous devenir poétesse ou écrivaine depuis votre jeune âge, ou serait-ce le fait du hasard?

Nadya Benamar : Mon jeune et vieux rêve c’était d’être journaliste, et comme je n’ai pas pu continuer mes études, j’ai donc joué à la buissonnière sur une autre branche ou corde, que sais-je ? Et me suis retrouvée entre les fils d’une toile d’araignée sans pouvoir m’échapper!

Adlis Ticraḍ.com

Amaz-ling: A quel moment de la journée aimez-vous écrire?

Nadya Benamar: Pour fixer mes pensées je travaille tard la nuit jusqu’au petit jour Si je n'éprouve pas le besoin d'écriture dans les moments de farniente et de bien-être, par contre, dans les moments de lassitude et de mal-être, je me  réoxygène en “mettant des mots sur les maux.”  C’est une thérapie bien originale pour immerger dans les abysses de l’inspiration.

Une manière comme une autre de se relaxer et retrouver ma sérénité.

Comme quoi, pour moi, la poésie donne un sens à ma vie, c’est une partie intégrante de mon quotidien. Sauf qu’à chaque accouchement la contraction est des plus douloureuses. J’écris surtout la nuit, mes plus beaux vers je les écris dans le noir et l’arrangement se fait le jour.

Amaz-ling: Sur quoi écrivez-vous? De quels thèmes traitez-vous le plus?

Nadya Benamar : Il n’est pas nécessaire d’être poète professionnel pour composer; le poème naît plus de l’importance d’un évènement que du hasard d’une inspiration personnelle" disait Mouloud Mammeri. Des événements ne manquent  pas à ma vie ni à celle des miens pour composer. J’écris pour exister, pour partager mes pensées, pour apporter, je l’espère, un plus et fixer ne serait–ce qu’un petit pan de notre monde oral dans ce nouveau monde d’écriture concernant notre langue maternelle, et tout simplement parce que je trouve que c’est beau d’écrire ses petits riens,  ses petits chagrins, ses petits tracas, ses petits ressentis, ses petits murmures, ses étouffements et ses émotions. 

Et les thèmes qui reviennent le plus dans ma poésie sont « les sans-voix » et la liberté. Celle -ci, ma poésie, est puisée de ce silence, elle a quelque chose que je ne peux définir moi -même. Je ne sais plus qui a dit: l'univers du silence est comme celui de la poésie, il m’effraie. Un extrait d’un poème :

"À travers les siècles, on assume notre destin

Avec la même douleur et sur le même rythme

Fervent et digne.

Le tunnel est long et les pieds saignent

Laissez donc le captif finir son chant

Laissez-le ouvrir son cœur

Aux heures muettes et aux tourments"

Amaz-ling: Il semble que vous avez assez de ferveur pour la lecture. Que représente-elle pour vous?

Nadya Benamar : férue de lecture des grands classiques, qui m’ont inspirée et fait naître en moi, cette ferveur pour la littérature ce qui tout naturellement, m’a conduite à m’initier à l'écriture. C’est comme ça qu'est née en moi,  précocement, une toute jeune poétesse en herbe gambadant dans les champs de son père en Kabylie et  qui s’est affermie avec le temps.


Mes premiers essais poétiques se sont fait exclusivement en langue française. L’adolescence consommée dans l’insouciance et mes revues littéraires et poétiques, je me retrouve  confrontée à la réalité de la vie d’adulte avec les vraies balles qui traversent les poitrines nues. Chaque époque de ma vie est une épreuve.

Amaz-ling: Parlez-nous un peu de vos projets avenirs.

Nadya Benamar : Des projets ? Un beau roman en scénario en tête mais tout d’abord, que je trouve des maisons d’éditions sérieuses pour que toute ma poésie, mes traductions et mes nouvelles  puissent voir le jour ! Franchement, On ne peut vraiment faire ou avoir de projets quand tout va mal dans le monde de publications !

Amaz-ling: Avez-vous participé à des événements culturels et littéraires? Parlez-nous-en.

Nadya Benamar : Depuis 2003 à ce jour j’ai participé  à pas mal d’activités culturelles et littéraires, que ce soit en Kabylie, au sud ‘Timimoune, Illizi, Taghit, Bousemghoun, Adrar, Igli  pour la langue maternelle. J’ai participé au festival national de la littérature  et du cinéma de la femme à Saida en 2021, au cinéma amazigh qui s’est déroulé à Tlemcen et à bien d’autres lieux pour célébrer la culture amazighe. 

Toutes ces participations ont enrichi mon parcours! m’ont permis de sortir de ma coquille, ont élargi mes points de vu, m’ ont apporté un autre regard sur le monde qui nous entoure et m’ont fait  beaucoup de bien.

Amaz-ling: Vous venez juste de publier votre premier livre, il s'intitule "tatouage point comme.., Un soleil à l'aurore" pourquoi ce titre?

Tatouage.com

Nadya Benamar: En fait « Tatouage point com...Un. soleil à l'aurore» est un choix pour toute ma série d’écriture. Le titre « tatouage point comme…un soleil à l’aurore »  mon premier  recueil publié en langue Française par l’édition Medias index  a un  rapport avec le voyage intérieur à l’heure de la sensation vraie, la traversée de l’aiguille sur une peau à conquérir. 

Mon tatouage symbolise ce porteur d’encre sur sa propre histoire dont il reprend l’écriture, il est ici, sous une autre forme autre que le motif emprunté à notre culture très lointaine dans l’espace du temps qui est lié  au marquage identitaire. !

Amaz-ling: Y a-t-il un rapport entre le tatouage et la littérature?

Nadya Benamar : Le point me sert d’accès à toutes les formes géométriques et à tous les angles qui restent vides ! Comme il me sert aussi pour un démarrage vers un ailleurs insoupçonné, cela signifie que la marque reçue est si puissante qu’elle traverse la peau, et cela me permet d’archiver mon fragment littéraire, de l’incarner au plus profond de mon être. Ainsi donc la marque, la trace laissée sur la page, sur la peau, sur la pierre, ou dans l’âme n’en font plus qu’un  récit!

Quand la peau, cette enveloppe corporelle  fournit les informations directes sur le monde extérieur, l’âme à elle, cet autre organe de sens et d’émotions les conserve par un double appui merveilleux à la fois intérieur et lointain, dans toute sa philosophie biologique et sociale en une mémoire historique!

Y’a le geste de l’écriture et celui de l’aiguille du tatoueur qui se nouent en une relation sensible et palpable dans une écriture de chair !

Amaz-ling: Pouvez-vous nous donner un bref aperçu sur le contenu de votre livre?

Nadya Benamar : Ce sont nos racines reniées qui ont souffert qui nous pèsent, en nous poussant à œuvrer inlassablement pour sauver de l’oublie notre identité, notre culture, notre patrie ainsi que notre langue. C’est en nous nourrissant des substances de la sève de la mémoire de nos racines que la récolte, je me permets de dire : étincelante de beauté au goût de miel pour en faire des reflets et des lueurs sur des visages pétris dans cette terre bénie par des révoltes, et des cœurs en peine d’où ruissellent des flots de sang rougeâtre comme des jets de fer brûlants en pleine nuit noire. 

Certes, on est des héritiers d’une sincère et profonde oralité venue d’une très ancienne civilisation, portant fièrement le nom Amazigh qui, ne cesse de crier son message éternellement pour d’autres et autres générations, que jamais plus, ne se laissera et ne subira la domination du joug de ce malsain phénomène obscurantiste. C’est juste un petit aperçu en laissant la liberté et le soin pour mes lecteurs de s’exprimer avec beaucoup d’autres avis propres à eux, je l’espère !


Quoique j’ajouterai ceci : Quand nous écrirons notre héritage en œuvres bien faites et capables de guérir chaque morceau de l'âme de nos destins et de notre terre, nous dirons alors : notre éternité est assurée par la vérité, et nos disparus seront ressuscités par le souffle de l’espoir inhumé qui, sera de nouveau éclos!

Amaz-ling: On s'attentait un peu à un ouvrage dans votre langue maternelle mais il est venu dans la langue de Moliére! Est-ce votre "surprise"?

Nadya Benamar: Mon premier recueil Ticraḍ . com dans ma langue maternelle a été publié déjà par le haut commissariat à l’amazighité en 2003, épuisé,  je l’ai réédité à mon compte, ce qui fait que mon 2ème en Français n’est pas du tout une surprise a Gma Aɛziz, rire.

Amaz-ling: Où peut-on le trouver?

Nadya Benamar : Pour l’ instant le recueil est diffusé sur les librairies d’Alger centre , Librairie les beaux-artsLa maison de La presse, grande poste. Je pense aussi qu’il est disponible sur la renaissance Maqam Echahid d’après la maison d’édition Medias-index, y’a pas le nombre d'exemplaires de mon livre ne peut  couvrir toutes les demandes, m’a-t-on signalé !

Amaz-ling: Un mot pour les lecteurs.

Nadya Benamar : Espoir :  C'est comme un trou de verdure où chante une rivière accrochant follement aux herbes ses haillons. D’argent, où le soleil  de la montagne fière luit pour toujours. Bonne lecture,  avec tous mes compliments et respects.

 Seg Wul.

Propos recueillis par Sadak BENDALI

https://amaz-ling.blogspot.com/2023/03/interview-de-lecrivain-poetesse-kabyle.html

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